Après notre dernier article sur les vacances (et exploits) de nos adhérents, il est temps de penser, et à préparer, la rentrée. Le week-end dernier nous étions déjà présents chez nos amis du Club de Carbon-Blanc en participant à leur Randonnée des Vendanges. Et le week-end prochain, dans le cadre du Centenaire des BRM 200km Audax, nous organiserons un Brevet de 200 km ouvert à tous pour commémorer cet anniversaire, exactement 100 ans après le premier BRM200 qui s'est déroulé en France.
Pour y participer : Samedi 11 septembre, départ 8H00 de la salle Georges Ricart du Haillan. Inscription 3 €, en nous transmettant le bulletin d'inscription (ci-dessous) par mail avant jeudi soir 18h (raacyclo@gmail.com). Il n'y aura pas de prestations, ni de ravitaillement et le Pass Sanitaire vous sera demandé.
Parcours du BRM200 du Centenaire
Le centenaire des BRM 200 : Le 11 septembre 1921, à 5h20 du matin, 88 cyclistes quittent la Porte Maillot à Paris pour une course de 200 km qui les conduit via Dreux à Chartres puis de retour à Paris avec un passage au château de Rambouillet. C’était la première fois que cela se produisait sans la supervision des capitaines d’équipe. Les participants devaient s’occuper de leur propre ravitaillement et suivre un itinéraire prédéterminé. 77 d’entre eux regagnent Paris dans le délai de 16 heures et aussitôt le premier « Brevet Randonneur Français » est un fait. Ce 11 septembre a été le début d’une longue évolution devenant une aventure mondiale qui se poursuit encore aujourd’hui. Le « Brevet Randonneur Français » est devenu en 1976 le « Brevet Randonneur Européen » et en 1983 il a évolué en « Brevet des Randonneurs Mondiaux ». Vous pouvez désormais faire des BRM dans plus de 60 pays, des plaines du Bangladesh aux Andes chiliennes et des champs de gaz naturel d’Ouzbékistan aux plantations de thé au Sri Lanka. La Porte Maillot comme point de départ symbolique d’une belle et fascinante aventure se situe désormais également aux portes du Taj Mahal, à l’ombre du Machu Picchu ou aussi dans notre ville du Haillan. Ce centenaire sera célébré le 11 septembre 2021 dans tous les pays où l’Audax Club Paris a un représentant.
En tant que club organisateur de "Brevets des Randonneurs Mondiaux", nous, les Randonneurs Autonomes Aquitains qui organisons depuis 20 ans chaque année un BRM 200, nous nous devions de participer à cette commémoration et rendre hommage à notre propre histoire de randonneurs en vous proposant un BRM 200 dans sa plus pure tradition.
RDV samedi 11 septembre à 8h00 - Salle Georges Ricart - Le Haillan
INFOS CLUB :
> Pour la saison 2022, qui verra en point d'orgue notre Ronde Aliénor d'Aquitaine BRM 1200km, nous organiserons au préalable nos Brevets Fédéraux de 100 et 150 km, ainsi que la série complète des BRM 200, 300, 400 et 600 km. Très prochainement les dates et les parcours seront disponibles dans la rubrique "Nos Organisations". Pour ces 6 Brevets nous n'augmenterons pas les tarifs d'inscription.
> Nous participerons le 17 octobre prochain à la journée de clôture de la saison 2021 du CODEP Gironde, qui se déroulera cette année à Lalande-de-Pomerol, organisée par le Stade Bordelais Cyclo.
> Création de notre Randonnée Permanente "Tour de l'Estuaire de la Gironde" : le dossier est en cours d'étude pour sa labellisation auprès de le Fédération.
Mais bon, y’a de la route avant et après ! Je me suis donc concocté un aller retour sans trop de difficulté, car le Tourmalet après 250km, d’accord. Mais le retour après le Tourmalet...
Donc je trace au plus simple. On descend direct, on grimpe le Tourmalet, et on revient tout doux. Je pars à 6h. Ah non, 6h15 parce que je dois re-régler mon dérailleur arrière qui n’a pas aimé le changement de cassette (12-29) (peut-être pas encore assez le 29, ndlr). Bonne moyenne jusqu’à Pau. Avec pour seules pauses les ravitaillements bidons. Je me dis que je devrais lever le pied. Le dénivelé qui commence à apparaître me le fait vite comprendre ! J’arrive vers 17h à Luz-Saint-Sauveur et attaque les 19km costaud. J’avais déjà pu emprunter cette partie, mais en descente sur ma seule autre sortie en montagne avec le TGV du bassin (notre fameux Patrick des RAA) en 2019, quelques semaines avant le PBP. J’avais trouvé la descente bien plus belle que la montée par Campan. Je suis donc ravi, j’ai tout le temps pour admirer le paysage. Mais pas pour le photographier avec mon téléphone. La batterie me lâche avant le début. Et c’est pas à 9km/h que mon moyeu Dynamo rechargera celui-ci. Quelques petites pauses sur la montée. Je suis l’un des derniers à entreprendre l’ascension (un peu tard il est vrai). Quelques kilomètre avant le sommet je sens que c’est mou derrière. Je pousse un peu, mais quand j’ai l’impression que la jante s’écrase au sol en danseuse, je me résous à mettre un petit coup de pompe. La réparation attendra. Il commence à faire un peu froid. Arrivé en haut vers 19h, je demande à un couple une petite photo qu’il m’envoie aussitôt par SMS. Je m’habille pour ne pas mourir de froid dans la descente, remets encore un coup de pompe et amorce la descente !
Un peu flippé par ma roue arrière sous-gonflée, je reste prudent. Mais c'est quand même le kiffe après 300 bornes de ne plus avoir à tourner les jambes pour avancer ! Arrivé à Bagnères, quoi de mieux qu’une grosse pièce de viande/frite/pinte/profiteroles pour savourer la première partie du périple. Le repas terminé, je me prépare à la reprise. Je renfile les mitaines, la gapette, le casque, les lunettes, je mets la veste (que j'enlèverais 4km plus loin après la première petite côte car il fait encore bien trop chaud et je n'aurais plus de grosses descentes). Je monte sur le vélo : ah ouais, c'est vrai ! Je l'avais oubliée... Le pneu n'est pas à plat, mais presque. Je démonte le tout, inspecte, rien. Je change quand même la chambre à air. Et c'est reparti ! Il est 21h30. Moi qui me croyait sorti des difficultés, j’ai quand même bien trop de petite montée à mon goût sur le retour. Petit dodo de 30min dans un sas de banque à Vic-Fezensac vers 2h, plus remplissage des bidons par un barman qui pliait boutique (étonné comme toujours de voir un cycliste à cette heure, d’autant plus après lui avoir expliqué mon trajet).
La suite est assez passable. La nuit ne me permet pas de profiter de quoi que ce soit. La lune n’est pas visible. Par contre les étoiles sont magnifiques, aucun nuage. Un deuxième petit dodo de 30 min à Vianne vers 5h. J’arrive a Marmande a 7h30, et m’attable à une boulangerie avec café chocolatine et croissant. La suite est inintéressante aussi, mais je suis heureux de retrouver les bleds connus.
Je croises tous les cyclistes habituels entre Cadillac et Bordeaux : il y’a du monde qui profite du beau temps ! 11h et c’est la délivrance ! Au total, 28h50 dont 24h10 de vélo pour 601 km ! Voilà, j’aurais au moins fait un peu de montagne cette année ! Quand je me dis que certains (coucou Marguerite) s’élancent dans des longues distances tels que la Route du Diable / Three Peaks etc… je ne suis pas prêt. Et le 34-29, c’est trop peu pour du long avec de grosses pentes.
BRAVO Antoine ! C'est énorme !!
Autour de nous, on entend dire que les RAA ne sont pas des cyclistes normaux... nous allons finir par le croire. Dans la même série, nous en profitons pour souhaiter plein de courage à notre adhérent Tristan, qui participe actuellement au célèbre 1000 du Sud de Sophie Matter. En ce moment même il y a aussi le BikingMan Euskadi que devait faire notre nouvel adhérent Stéphane... malheureusement il a eu la mauvaise idée d'attraper le COVID. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement.
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