Après l'organisation de notre Ronde Aliénor d'Aquitaine (qui fût une belle réussite et où vous pouvez retrouver toutes les dernières infos sur notre site 1200desRAA), que nous avons dû aussi digérer... et après un été chaud où il fallait être courageux pour rouler par ces fortes chaleurs... il était temps de se retrouver sur les randonnées de la rentrée. Mais avant cela, félicitons notre adhérent périgourdin Tristan qui a bouclé pour la quatrième fois le terrible "1000 du Sud" avec sa grande prêtresse Sophie Matter pour l'organisation. Puis nous félicitons aussi Jean-Marie qui a homologué une BRM 1000 chez nos amis du RC Anjou au mois août et Simon qui lui a homologué une BRM 1000 "sur la route des vignobles" du CC Mayennais, au mois de juillet.
Tristan nous raconte son superbe périple avec son lot de péripéties : "La semaine dernière (semaine du 5 au 9 septembre) je me suis rendu au départ du 1000km du sud afin de tenter la passe de 4. Départ de Périgueux le dimanche pour arriver tranquillement pour le départ du lundi soir. C'était sans compter sur un gars distrait qui me défoncera tout l'arrière de mon van en oubliant de s'arrêter au feu rouge du côté de Montpellier. Un bon pet dans les cervicales en prime, ça commençait bien... Enfin j'arrive à Cotignac le soir ou je dîne avec mon copain David Desmet de Périgueux qui est également inscrit.Accueil royal de Sophie dans sa base de vie en haut de la colline, 3km de gravel pour y accéder. Cette année service grillade effectué par ses potes pour un bien agréable dernier repas.
20h, Bernard sonne la cloche et nous sommes
une trentaine à nous élancer. Je descends prudemment les 3 premiers km, le
gravel n'étant pas ma tasse de thé. La nuit tombe vite, on enchaîne les cols
faciles dans l'arrière pays varois et niçois. Première nuit idéale sans coup de
pompe. Au petit matin on retrouve la vallée du Var puis de la Tinée pour nous
amener au premier morceau sérieux le col de la Couillole. Ça passe bien à part
une petite douleur au genou gauche à laquelle je ne prête guère attention.
Viens ensuite le col de la Cayole, puis la descente sur Barcelonnette avec quelques
gouttes et un ciel bien menaçant. Petite pause et j'attaque le col de Vars,
assez court mais avec des pourcentages conséquent. Il fait nuit quand nous
arrivons à Guillestre ou j'ai réservé une chambre. Je retrouve David à ce
moment. 360km pour la première journée c'est pas trop mal. A peine couchés
qu'un orage terrible éclate.
Je repars à 3 heures, je monte à pied les
rampes à plus de 15% du Parquetout à cause de mon genou. Les pentes sont
tellement raide qu'un allemand qui me double va à peine plus vite que moi. Vient ensuite le col du Noyer avec ses km à
11% dans le final. Descente et col du Festre ou je me régale d'une bonne
entrecôte à notre auberge favorite. Haute Baume, col de Pennes pour arriver à
Saillans pour un dernier ravito avant la nuit. On redémarrage par le col des
chaudières bien pentu, je me rhabille pas suffisamment dans la descente et
arrive glacé en bas. J'arrive pas à me réchauffer en roulant. C'est le moment
que choisi Björn Lehnard l'ancien vainqueur de PBP qui me double comme une
fusée (il était parti 11h après moi) couché sur ses prolongateurs. Un hello et
il a déjà disparu le bougre. J'ai froid, je suis crevé il faut que je m'arrête.
Arrêt dans une fontaine, mais au lieu de déplier mes affaires de bivouac, je
m'installe direct sur le béton. Résultat garanti, 15 min de somnolence et
réveil en hypothermie en grelottant de partout. Je repars, heureusement il y a
un petit col qui me réchauffe un peu. Je ferais encore 2 arrêts de 15 min dans
des abribus. Le jour se lève quand j'arrive à Malaucène. Compte tenu de l'état
de mon genou qui tire de plus en plus, je me donne 3 heures pour monter. C'est
à peu près le temps que je mettrais pour venir à bout du Ventoux. Descente rapide
sur Sault, ravito, il me reste 11h pour faire 160 km et rentrer dans les
délais. C'est très large. Mais c'était sans compter sur la douleur du genou qui
devient insupportable à 40km de l'arrivée. La fin est un calvaire avec des
arrêts presque tous les km. A 23h je suis enfin à la base. 99h soit une heure
avant l'heure limite. Ouf... 4ème 1000km du Sud bouclé !"Bravo à Tristan pour son courage, et qui devient le RAA le plus titré (finisher) sur cette difficile épreuve, devançant désormais notre cher Dominique, lui aussi amoureux du 1000 du Sud, avec 3 éditions au compteur.
Le week-end précédent nous avions aussi 2 adhérents à la rando UFOLEP "La Flèche d'Aquitaine" organisait par le Cyclo Club de Cenon. Et dimanche prochain nous devrions être nombreux à la rando de nos amis de l'AS St Médard "La Jean-Marie Derruau" qui n'a pu se dérouler ses 2 dernières années.
Toujours en pleine forme, surtout que cet été il avait également bouclé aussi le BRM 1000km des RCA (Randonneurs Cyclos de l'Anjou)... club qui était le plus représenté sur notre Ronde Aliénor d'Aquitaine. Jean-Marie a retrouvé avec plaisir notre ami Jean-Claude Chabirand. A défaut de la RAA à laquelle il était bénévole, Jean-Marie aura homologué facilement ce superbe BRM1000.
Jean-Marie s'est encore prévu une beau programme de course automnale où il enchainera le Marathon de la Presqu'ile du Cap Ferret puis le Marathon de La Rochelle... on ne l'arrête plus !!
Et comme nous vous le disions en introduction, not' Simon a lui aussi fait un BRM 1000 "Sur la route des Vignobles" organisé par le CC Mayennais. Simon l'a fait (en accord avec l'organisation) en "décalé", car le parcours passant proche de Bordeaux, il a donc fait la boucle au départ et arrivée de Cérons, et non de la Mayenne comme les autres participants. Un parcours où il fallait avoir un foi bien costaud, car passant par les appellations prestigieuses AOC Anjou, Quart de Chaumes, Cognac, Côtes de Bourg et vignobles bordelais... mais aussi des grands crus comme Pétrus, Angélus et Yquem... bref not' Simon n'a pas du manquer à boire, surtout avec la chaleur qu'il y a eu lors du week-end du 14 juillet quand s'est déroulé ce BRM1000. Bravo Simon !... mais on ne le remercie pas, car il nous a ramené aucune bouteilles !




