mercredi 15 septembre 2021

Centenaire BRM200, 1000 du Sud et baguenaudages de RAA...

Samedi dernier, comme nous vous l'avions annoncé, nous organisions un BRM 200 km, afin de célébrer le centenaire des BRM200 Audax. L'occasion de retrouver en cette rentrée quelques uns de nos fidèles participants à nos BRM.

Une trentaine de participants pour effectuer ce 200 km, sur notre parcours du BRM200 2021 dans le sens inverse. Ci-dessus dans la brume matinale sur la nouvelle passerelle de Bordeaux-Lac. Merci à tous pour votre participation et pour avoir commémorer ce centenaire !

Durant la semaine dernière, depuis le lundi, not' Tristan nous représentait à nouveau sur le célèbre 1000 du Sud et ses 20500m de dénivelé. Cette année, Sophie a eu la "mauvaise idée" de céder à la mode du gravel, avec 25 km de pistes plus ou moins caillouteuses au programme. L'année dernière, Tristan avait "flingué" sa sacoche arrière sur une partie gravel. Pour cette 12ème édition, le menu s'annonçait à nouveau copieux avec au programme le col de Larche et d'Alos, puis passage en Italie avec le col du Finestre, et ensuite enchaînement redoutable à mi-parcours, Mont Cenis, Iseran Cormet Areches, Madeleine et Glandon... puis d'autres p'tits cols... rien que ça !

Tristan (à droite) nous raconte son périple à chaud : "Fin de l'aventure samedi matin à 5h. Temps total de 105h, je rentre pas dans les 100h comme les années précédentes, mais l'objectif était de terminer...Dernière journée avec le Glandon, Ornon, Festre, Espreaux col méconnu mais superbe au dessus de Sisteron et l'Espinousse pour finir. Belle organisation et beau tracé comme d'habitude de Sophie. Elle a installé un camp de base chez elle digne d'un camping et c'est plus sympa et agréable que le départ classique du camping de Cottignac. Les sections gravel malheureusement de plus en plus présentes ne m'ont pas emballé avec mon vélo de route et les pneus de 28, d'autant qu'avec les sacoches à l'arrière il n'y a pas assez de portance sur la roue avant pour monter en sécurité. Heureusement que j'étais parti avec des chaussures de VTT pour pouvoir marcher à peu près correctement. La section Italienne était relativement dangereuse, aucun respect des vélos par les automobilistes, ça peut paraître bizarre, mais j'étais content de repasser en France...  Le 1000 du Sud est vraiment une épreuve à part, loin du tapage médiatique de certaines nouvelles organisations axées sur le chrono et la performance. Ici, que des passionnés de vélos qui se respectent et s'apprécient quel que soit leur niveau. Et que dire de la qualité d'organisation et d'accueil de Sophie et Bernard. Tant que je pourrais, je rempilerai !"

Pendant ce temps not' Facteur, Laurent, était encore en vadrouille avec les Chilkoot'... sur la première édition du Gravel Mont-Blanc ! En 3 étapes, au départ de Chamonix, de l’Aiguille des Glaciers au Mont Blanc en passant par les cols du Joly et de la Voza… not' facteur en a encore pris plein les yeux.

4ème fois que not' facteur "jeune randonneur" passe par le fameux Cormet de Roselend... quel RAA peut en dire autant ??

Interdit au plus de 18 tonnes, excepté pour les cars postaux... not' facteur peut donc passer !

Laurent qui nous régale toujours avec ces magnifiques paysages alpins !
 
Pendant que la majorité de nos adhérents célébraient le centenaire des BRM200, not' vice-président faisait "mumuse" dans les Pyrénées ! En effet Thierry participait au (difficile) Triathlon BalnéaMan de Loudenvielle sur un format 111 (1km de natation, 100km de vélo et 10km de trail).
 

Il nous raconte son triple effort : "Pour mon 10ème triathlon, je n'avais pas choisi le plus facile, avec notamment un parcours vélo avec le col d'Azet et le col du Peyressourde par ses deux versants. Super accueil des organisateurs lors de la remise des dossards avec photo souvenirs, puis lors du briefing de veille de course, nous prévenant des dangers du parcours (gravier dans des descentes) et de l'eau du lac qui était plutôt chaude cette année... à 13° ! Et nous conseillant de prévoir 2 bonnets… Cela m'a plutôt refroidi !!... C’est le jour J, le ciel est bleu et le soleil se pointe sur la montagne. Départ 9h30, je me rends au sas vélo une heure avant, où je retrouve Bruno, un ami de Loudéac qui a fait le PBP, en vacances dans la région. Il m’encouragera même toute la journée le long du parcours avec son épouse. (Merci Bruno, je me sentais moins seul ainsi !). Il m’aidera à enfiler ma combi, puis je vais "goûter" l’eau du Lac… Mamamiaa qu’elle est froide ! oui 13° je confirme c’est froid (et même 12° au milieu du lac) ! Moi qui ai déjà du mal à Lacanau quand elle est à 18°… J’avance doucement pour m’habituer à cette froideur jusqu’à la taille, je tente de pisser dans la combi pour me réchauffer, mais le robinet restera fermé certainement encore plus gelé que moi ! 2min du départ, je fais qqs brasses qui me glace encore plus. Top départ ! Faut pas réfléchir, et c’est parti pour 1000m… affreux, mal placé au milieu des 350 participants, ça part dans tous les sens, je n’arrive pas à mettre la tête dans l’eau, trop froide, et je ferais les 200 premiers mètres façon water-polo… j’ai aussi la respiration totalement coupée par le froid. Mais p’tit à p’tit ça va mieux, je me réchauffe (façon de parler) et ma nage devient de plus en plus coordonner, mais j’ai quand même froid aux pieds et aux mains. Le soleil dans les yeux, je ne me rends pas compte que je dérive… cela me fera un supplément de 150m. Je ne profite pas trop du superbe paysage qui nous entoure, ni de l’eau limpide du lac… je ne pense qu’à en finir au plus vite. Je sors de l’eau au bout de 26 min ! alors que les premiers mettent à peine ¼ d’heure… j’ai presque du mal à marcher. Je commence à retirer ma combi mais je peux à peine plier les doigts, j’enfile mon maillot et manchettes vélo sur ma trifonction mouillée et je galère pour mettre mes chaussettes. Une fois habillé je n’ai plus froid, j’enfourche mon vélo pour effectuer les 95 km du parcours, et là je sens mes cuisses encore gelées dur comme des bouts de bois. Ce n’est qu’au bout de 12 km que je retrouverai de bonnes sensations, juste au début de l’ascension du 1er col. Le col d’Azet, 7,5 km à 12% de moyenne… ça va vite me réchauffer j’me dis ! Cette première montée se passe finalement bien, où j’ai doublé qqs participants. Au sommet direction le col du Peyressourde… mais avant cela, sur les contreforts de St Lary plusieurs bosses avec des passages à 10%, un vrai casse-pattes... (je n’avais pas noté ça sur le profil du parcours)… et des routes pas toujours en bon état avec parfois bcp de graviers. Dans un virage je verrai un concurrent qui venait de chuter, les secours étaient déjà sur place, il avait l’air bien groggy. Je deviens vigilant et je ne prends pas de risque. J’entame le col de Peyressourde par une très belle route, ascension régulière où je profite du beau paysage. Je croise le premier triathlète de la course, je calcule vite fait, il a facilement 20km d’avance sur moi ! Je me ravitaille au sommet puis la descente en direction de Luchon est rapide, mais à Garin on prend l’ancienne route du col (que je ne connaissais pas), et l’on se refait le Peyressourde par l’autre versant. Au sommet Bruno est tjrs là pour m’encourager, et moi je suis soulagé… plus que 15 km de descente, et ça sera terminé pour le vélo ! Encore deux bons faux plats avant d’arriver à Loudenvielle, et me voilà dans la dernière transition. Plus de 5h pour faire les 95 bornes, à peine 19km/h de moyenne, malgré mes pointes à 70km/h dans la descente du Peyressourde. Je sors vite mon maillot vélo, enfile mes runnings et ingurgite une banane ! Et c’est parti pour 10km de trail. Le début du parcours est roulant, mais au bout de 2 km on commence une ascension dans une partie boisée sur un chemin de grosses pierres mouillées, que je ferais en grande partie à pied. On arrive sur un plateau, le parcours est vraiment sympa et l’on entame très vite la descente pour revenir vers le lac de Génos. Je ressens un début de crampe, mais ça va ça tient. Plus que 2 km, on passe à côté de la ligne d’arrivée mais l’on doit faire une boucle le long du lac. J’ai en point de mire un concurrent, je me dépouille pour aller le chercher et je le doublerai à 500m de la ligne ! Soulagement… je l’ai fait ! Finisher de ce magnifique triathlon en 6h59 ! Je ne cherchais pas à faire une place, loin de là, avec tous les jeunes qu’il y avait… au final je me classe 224ème sur 370 inscrits et 13ème des « vieux » de plus de 50 ans ! Est-ce que je le referai ? rien qu’en repensant à la température du lac, j’y réfléchirais à 2 fois je crois ! Après la remise des récompenses, on se retrouve avec tous les participants et bénévoles pour un sympathique repas avec une délicieuse Axoa et une super ambiance. Bravo aux organisateurs pour ce magnifique Triathlon !! Le lendemain matin, une des récompenses pour les triathlètes… 2 heures de Balnéo offerts à chacun dans le superbe centre Balnéa de Loudenvielle. Le lieu est magnifique, et c’était trop bon ! Finalement j’y reviendrai peut-être, rien que pour la Balnéo ! Qui voudra venir avec moi ??"
 
Pas l'air si froide que ça cette eau du lac !! Prévois une bouillotte l'année prochaine !!
BRAVO à Tristan, Laurent et Thierry pour ce partage et moments d'évasions !

mardi 7 septembre 2021

C'est la rentrée !... Centenaire des BRM 200km Audax...

Après notre dernier article sur les vacances (et exploits) de nos adhérents, il est temps de penser, et à préparer, la rentrée. Le week-end dernier nous étions déjà présents chez nos amis du Club de Carbon-Blanc en participant à leur Randonnée des Vendanges. Et le week-end prochain, dans le cadre du Centenaire des BRM 200km Audax, nous organiserons un Brevet de 200 km ouvert à tous pour commémorer cet anniversaire, exactement 100 ans après le premier BRM200 qui s'est déroulé en France.

Pour y participer : Samedi 11 septembre, départ 8H00 de la salle Georges Ricart du Haillan. Inscription 3 €, en nous transmettant le bulletin d'inscription (ci-dessous) par mail avant jeudi soir 18h (raacyclo@gmail.com). Il n'y aura pas de prestations, ni de ravitaillement et le Pass Sanitaire vous sera demandé.

Bulletin d'Incription BRM 

Parcours du BRM200 du Centenaire

Le centenaire des BRM 200 : Le 11 septembre 1921, à 5h20 du matin, 88 cyclistes quittent la Porte Maillot à Paris pour une course de 200 km qui les conduit via Dreux à Chartres puis de retour à Paris avec un passage au château de Rambouillet. C’était la première fois que cela se produisait sans la supervision des capitaines d’équipe. Les participants devaient s’occuper de leur propre ravitaillement et suivre un itinéraire prédéterminé. 77 d’entre eux regagnent Paris dans le délai de 16 heures et aussitôt le premier « Brevet Randonneur Français » est un fait. Ce 11 septembre a été le début d’une longue évolution devenant une aventure mondiale qui se poursuit encore aujourd’hui. Le « Brevet Randonneur Français » est devenu en 1976 le « Brevet Randonneur Européen » et en 1983 il a évolué en « Brevet des Randonneurs Mondiaux ». Vous pouvez désormais faire des BRM dans plus de 60 pays, des plaines du Bangladesh aux Andes chiliennes et des champs de gaz naturel d’Ouzbékistan aux plantations de thé au Sri Lanka. La Porte Maillot comme point de départ symbolique d’une belle et fascinante aventure se situe désormais également aux portes du Taj Mahal, à l’ombre du Machu Picchu ou aussi dans notre ville du Haillan. Ce centenaire sera célébré le 11 septembre 2021 dans tous les pays où l’Audax Club Paris a un représentant.

En tant que club organisateur de "Brevets des Randonneurs Mondiaux", nous, les Randonneurs Autonomes Aquitains qui organisons depuis 20 ans chaque année un BRM 200, nous nous devions de participer à cette commémoration et rendre hommage à notre propre histoire de randonneurs en vous proposant un BRM 200 dans sa plus pure tradition.

RDV samedi 11 septembre à 8h00 - Salle Georges Ricart - Le Haillan

INFOS CLUB :

> Pour la saison 2022, qui verra en point d'orgue notre Ronde Aliénor d'Aquitaine BRM 1200km, nous organiserons au préalable nos Brevets Fédéraux de 100 et 150 km, ainsi que la série complète des BRM  200, 300, 400 et 600 km. Très prochainement les dates et les parcours seront disponibles dans la rubrique "Nos Organisations". Pour ces 6 Brevets nous n'augmenterons pas les tarifs d'inscription.

> Nous participerons le 17 octobre prochain à la journée de clôture de la saison 2021 du CODEP Gironde, qui se déroulera cette année à Lalande-de-Pomerol, organisée par le Stade Bordelais Cyclo.

> Création de notre Randonnée Permanente "Tour de l'Estuaire de la Gironde" : le dossier est en cours d'étude pour sa labellisation auprès de le Fédération.

Samedi dernier , nous étions 8 à participer à la Randonnée des Vendanges du club de Carbon-Blanc (CACBO) où 3 parcours (50, 75 et 100km) étaient proposés. Belle organisation (dans le respect des mesures sanitaires), et belle participation (avec 110 participants au total au départ) pour cette randonnée de rentrée ! Merci au club cyclo de Carbon-Blanc.


Nos adhérents n'étaient pas tous à Carbon-Blanc... en effet ce WE notre Antoine voulait faire de la Montagne (qu'il n'avait encore pu faire cette année)... mais de la Montagne à Bordeaux, il y en a pas ! Ni une ni deux, direction les Pyrénées (et pas n'importe où) depuis Bordeaux... Antoine nous raconte son périple :

Ce Tour m'allait ! : Pas facile de faire de la montagne à Bordeaux… obligé de prendre la voiture. Qu’a cela ne tienne, et si justement je partais de Bordeaux à vélo ! Quitte à aller aussi loin, autant se faire l’un des plus costaud !
Mais bon, y’a de la route avant et après ! Je me suis donc concocté un aller retour sans trop de difficulté, car le Tourmalet après 250km, d’accord. Mais le retour après le Tourmalet...
Donc je trace au plus simple. On descend direct, on grimpe le Tourmalet, et on revient tout doux. Je pars à 6h. Ah non, 6h15 parce que je dois re-régler mon dérailleur arrière qui n’a pas aimé le changement de cassette (12-29) (peut-être pas encore assez le 29, ndlr). Bonne moyenne jusqu’à Pau. Avec pour seules pauses les ravitaillements bidons. Je me dis que je devrais lever le pied. Le dénivelé qui commence à apparaître me le fait vite comprendre ! J’arrive vers 17h à Luz-Saint-Sauveur et attaque les 19km costaud. J’avais déjà pu emprunter cette partie, mais en descente sur ma seule autre sortie en montagne avec le TGV du bassin (notre fameux Patrick des RAA) en 2019, quelques semaines avant le PBP. J’avais trouvé la descente bien plus belle que la montée par Campan. Je suis donc ravi, j’ai tout le temps pour admirer le paysage. Mais pas pour le photographier avec mon téléphone. La batterie me lâche avant le début. Et c’est pas à 9km/h que mon moyeu Dynamo rechargera celui-ci. Quelques petites pauses sur la montée. Je suis l’un des derniers à entreprendre l’ascension (un peu tard il est vrai). Quelques kilomètre avant le sommet je sens que c’est mou derrière. Je pousse un peu, mais quand j’ai l’impression que la jante s’écrase au sol en danseuse, je me résous à mettre un petit coup de pompe. La réparation attendra. Il commence à faire un peu froid. Arrivé en haut vers 19h, je demande à un couple une petite photo qu’il m’envoie aussitôt par SMS. Je m’habille pour ne pas mourir de froid dans la descente, remets encore un coup de pompe et amorce la descente !
Un peu flippé par ma roue arrière sous-gonflée, je reste prudent. Mais c'est quand même le kiffe après 300 bornes de ne plus avoir à tourner les jambes pour avancer ! Arrivé à Bagnères, quoi de mieux qu’une grosse pièce de viande/frite/pinte/profiteroles pour savourer la première partie du périple. Le repas terminé, je me prépare à la reprise. Je renfile les mitaines, la gapette, le casque, les lunettes, je mets la veste (que j'enlèverais 4km plus loin après la première petite côte car il fait encore bien trop chaud et je n'aurais plus de grosses descentes). Je monte sur le vélo : ah ouais, c'est vrai ! Je l'avais oubliée... Le pneu n'est pas à plat, mais presque. Je démonte le tout, inspecte, rien. Je change quand même la chambre à air. Et c'est reparti ! Il est 21h30. Moi qui me croyait sorti des difficultés, j’ai quand même bien trop de petite montée à mon goût sur le retour. Petit dodo de 30min dans un sas de banque à Vic-Fezensac vers 2h, plus remplissage des bidons par un barman qui pliait boutique (étonné comme toujours de voir un cycliste à cette heure, d’autant plus après lui avoir expliqué mon trajet).
La suite est assez passable. La nuit ne me permet pas de profiter de quoi que ce soit. La lune n’est pas visible. Par contre les étoiles sont magnifiques, aucun nuage. Un deuxième petit dodo de 30 min à Vianne vers 5h. J’arrive a Marmande a 7h30, et m’attable à une boulangerie avec café chocolatine et croissant. La suite est inintéressante aussi, mais je suis heureux de retrouver les bleds connus.
Je croises tous les cyclistes habituels entre Cadillac et Bordeaux : il y’a du monde qui profite du beau temps ! 11h et c’est la délivrance ! Au total, 28h50 dont 24h10 de vélo pour 601 km ! Voilà, j’aurais au moins fait un peu de montagne cette année ! Quand je me dis que certains (coucou Marguerite) s’élancent dans des longues distances tels que la Route du Diable / Three Peaks etc… je ne suis pas prêt. Et le 34-29, c’est trop peu pour du long avec de grosses pentes.

BRAVO Antoine ! C'est énorme !! 

Autour de nous, on entend dire que les RAA ne sont pas des cyclistes normaux... nous allons finir par le croire. Dans la même série, nous en profitons pour souhaiter plein de courage à notre adhérent Tristan, qui participe actuellement au célèbre 1000 du Sud de Sophie Matter. En ce moment même il y a aussi le BikingMan Euskadi que devait faire notre nouvel adhérent Stéphane... malheureusement il a eu la mauvaise idée d'attraper le COVID. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement.